Conseil municipal de rentrée...
Depuis la présentation du «pré-projet» par l'équipe d'architectes, la future maison de santé reste «moyennement floue».
Pour un conseil municipal de rentrée, c'en fut un. On débutait par l'autorisation d'ouverture des commerces de détail à l'occasion des fêtes de fin d'année, l'opposition s'opposa et la raison était donné : « Cela donnera l'occasion aux patrons des supermarchés de faire travailler le dimanche après-midi. Ils sont déjà ouverts le matin ».
2018 va être année de recensement et il va falloir embaucher pour un temps donné (18/1 au 17/2) une dizaine de personnes pour rencontrer tous les Bellachons, anciens et actuels.
Il était question de l'acquisition d'un bien immobilier rue de la Liberté et resurgit dont la « maison de santé ». Mme le Maire rappela qu'après de longues tractations le préfet avait divisé le prix par deux et ainsi pour 126.800 € l'ancien « Equipement » auparavant « Vins et Niveaux » va pouvoir devenir en quelque sorte la « clinique de Bellac ». L'opposition s'est abstenue car elle est pour un tel outil de développement et de maintien de l'existant... mais souligne le manque d'ambition... et le mauvais endroit.
On allait ensuite passer en unanimité sur des détails (personnel, achat de gaz, assurance des bénévoles, dénomination d'une voie publique, équipement et subventions...).
Quand arrivait le 9e point à l'ordre du jour : « Contrat de concession, maison de santé pluridisciplinaire ». Mme le Maire : « La municipalité va faire appel au privé (sous surveillance publique au demeurant) pour construire, négocier et faire vivre la « maison de santé ». « Des exemples que nous avons pris en France montrent que cela marche parfaitement et un donneur d'ordre privé sera plus efficace que s'il était public ».
Le débat était relancé donc par l'opposition. Claude Peyronnet aimerait connaître les plans, les chiffres, les manières de gérer, le retour de l'argent au public (qui a acheté le lieu...). Réponse de la première magistrate de la ville : « Pour les plans, je ne suis pas plus architecte que vous et effectivement comme tout projet d'importance, tout évolue d'un jour à l'autre. En confiant cela à un professionnel nous éviterons des dizaines de questions du type de celles que vous posez justement ce soir ». Dont acte. L'opposition votait contre.
On finissait tranquillement avant les questions écrites de l'opposition concernant « le coût du manager du commerce et son fonctionnement... ». Réponse : « Tout est inscrit dans l'appel de la région Massif-Central ».
Autre question concernant la demande de la Fédération départementale de la Libre Pensée sur l'évocation des fusillés pour l'exemple 1914-1918. Autre réponse laconique : « Réponse sera donnée à la fédération départementale. »
Troisième question sur l'organisation des cérémonies patriotiques, autre réponse laconique : « L'élu chargé de ces moments travaille en lien avec gendarmerie, pompiers, anciens combattants et tient compte de la liste protocolaire. Rappelons que les présidents d'associations ne font pas partie de cette liste ».
uestion scolaire sur les effectifs la rentrée scolaire (il a été aussi voqué la fin de la garderie mater-elle à 18 h 30) et réponse «amu-ante». « C'était écrit sans faute ans la presse ».
Evocation enfin du « fonctionnement de la maison de santé » et même réponse de Mme le Maire : « Ce sont les professionnels qui décideront entre eux ». Point, dont acte.
Quant au tableau des travaux, les montants prévisionnels... réponse avait déjà été donnée plus tôt.
Ultime intervention de l'équipe de gauche avec une motion sur les « pneus Wattelez » avec demande de suspension des travaux... Acté et votée à l'unanimité.
SINISTRES DÉCISIONS
La dernière parole était prise par Mme Hourcade-Hatte concernant des décisions d'Etat.
« Tout d'abord, il convient de rappeler que si certaines mesures sont plus facilement absorbables par de grandes collectivités, elles peu-vent gravement nuire à des terri-toires comme ceux de la ville de Bellac et plus largement comme celui de la CCHLeM (Commu-nauté de Communes du Haut Limousin en Marche) : densité faible, dominante rurale, population à faible revenu, trop enclavé… et qui pourtant a de très nombreux atouts qui ne demandent qu'à être confortés et développés.
En effet, il faut ici insister sur l'impact énorme de la baisse des dotations sur une commune de moins de 5.000 habitants sise au sein d'un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) de 24.000 habitants répartis sur plus de 1.200 km2, en effet, les communes le composant ont pour certaines d'énormes difficultés à boucler d'année en année leur budget. Des bonifications ont été octroyées aux communes nouvelles et Communautés d'agglomération au détriment des autres niveaux de collectivités. Cela mériterait à minima d'être révisé pour prendre en compte « la ruralité » qui est une véritable réalité. Il faudrait étudier finement les réalités territoriales afin de ne pas avoir des citoyens desservis par leur choix de vivre dans des communes attractives et vivantes de notre secteur. Il faudrait geler la décision de baisser encore une fois le niveau des dotations dans l'attente d'une vision claire des situations réelles. A ceci, nous pouvons rajouter l'inquiétude légitime face aux abattements de taxe d'habitation annoncés et à sa future suppression sans grande précision sur l'impact financier pour les collectivités.
Par ailleurs, il faut aussi soulever la problématique de la fin des contrats aidés dans certains secteurs d'activités, cela est préjudiciable de manière générale à la vitalité et la dynamique de nos territoires. La fin brutale de ces contrats pose un véritable problème aux associations et collectivités y ayant recours. Car, leur budget dans le contexte actuel ne leur permet aucune marge de manœuvre. Cela peut très rapidement conduire à dégrader le service rendu voire à faire encore une fois payer le contribuable. Cette décision peut s'avérer catastrophique dans des secteur comme le scolaire ou sanitaire et social. Il faudrait là aussi geler la décision pour examiner de manière plus précise la situation des communes et associations en milieu rural.
e conseil municipal de Bellac, éuni en séance ordinaire, le 9 septembre 2017, demande à 'Etat un moratoire sur la baisse de otations, un retrait du dispositif 'abattement et de suppression de a taxe d'habitation et un maintien es contrats aidés ». Dont acte !
par André Clavé
Depuis la présentation du «pré-projet» par l'équipe d'architectes, la future maison de santé reste «moyennement floue».
Pour un conseil municipal de rentrée, c'en fut un. On débutait par l'autorisation d'ouverture des commerces de détail à l'occasion des fêtes de fin d'année, l'opposition s'opposa et la raison était donné : « Cela donnera l'occasion aux patrons des supermarchés de faire travailler le dimanche après-midi. Ils sont déjà ouverts le matin ».
2018 va être année de recensement et il va falloir embaucher pour un temps donné (18/1 au 17/2) une dizaine de personnes pour rencontrer tous les Bellachons, anciens et actuels.
Il était question de l'acquisition d'un bien immobilier rue de la Liberté et resurgit dont la « maison de santé ». Mme le Maire rappela qu'après de longues tractations le préfet avait divisé le prix par deux et ainsi pour 126.800 € l'ancien « Equipement » auparavant « Vins et Niveaux » va pouvoir devenir en quelque sorte la « clinique de Bellac ». L'opposition s'est abstenue car elle est pour un tel outil de développement et de maintien de l'existant... mais souligne le manque d'ambition... et le mauvais endroit.
On allait ensuite passer en unanimité sur des détails (personnel, achat de gaz, assurance des bénévoles, dénomination d'une voie publique, équipement et subventions...).
Quand arrivait le 9e point à l'ordre du jour : « Contrat de concession, maison de santé pluridisciplinaire ». Mme le Maire : « La municipalité va faire appel au privé (sous surveillance publique au demeurant) pour construire, négocier et faire vivre la « maison de santé ». « Des exemples que nous avons pris en France montrent que cela marche parfaitement et un donneur d'ordre privé sera plus efficace que s'il était public ».
Le débat était relancé donc par l'opposition. Claude Peyronnet aimerait connaître les plans, les chiffres, les manières de gérer, le retour de l'argent au public (qui a acheté le lieu...). Réponse de la première magistrate de la ville : « Pour les plans, je ne suis pas plus architecte que vous et effectivement comme tout projet d'importance, tout évolue d'un jour à l'autre. En confiant cela à un professionnel nous éviterons des dizaines de questions du type de celles que vous posez justement ce soir ». Dont acte. L'opposition votait contre.
On finissait tranquillement avant les questions écrites de l'opposition concernant « le coût du manager du commerce et son fonctionnement... ». Réponse : « Tout est inscrit dans l'appel de la région Massif-Central ».
Autre question concernant la demande de la Fédération départementale de la Libre Pensée sur l'évocation des fusillés pour l'exemple 1914-1918. Autre réponse laconique : « Réponse sera donnée à la fédération départementale. »
Troisième question sur l'organisation des cérémonies patriotiques, autre réponse laconique : « L'élu chargé de ces moments travaille en lien avec gendarmerie, pompiers, anciens combattants et tient compte de la liste protocolaire. Rappelons que les présidents d'associations ne font pas partie de cette liste ».
uestion scolaire sur les effectifs la rentrée scolaire (il a été aussi voqué la fin de la garderie mater-elle à 18 h 30) et réponse «amu-ante». « C'était écrit sans faute ans la presse ».
Evocation enfin du « fonctionnement de la maison de santé » et même réponse de Mme le Maire : « Ce sont les professionnels qui décideront entre eux ». Point, dont acte.
Quant au tableau des travaux, les montants prévisionnels... réponse avait déjà été donnée plus tôt.
Ultime intervention de l'équipe de gauche avec une motion sur les « pneus Wattelez » avec demande de suspension des travaux... Acté et votée à l'unanimité.
SINISTRES DÉCISIONS
La dernière parole était prise par Mme Hourcade-Hatte concernant des décisions d'Etat.
« Tout d'abord, il convient de rappeler que si certaines mesures sont plus facilement absorbables par de grandes collectivités, elles peu-vent gravement nuire à des terri-toires comme ceux de la ville de Bellac et plus largement comme celui de la CCHLeM (Commu-nauté de Communes du Haut Limousin en Marche) : densité faible, dominante rurale, population à faible revenu, trop enclavé… et qui pourtant a de très nombreux atouts qui ne demandent qu'à être confortés et développés.
En effet, il faut ici insister sur l'impact énorme de la baisse des dotations sur une commune de moins de 5.000 habitants sise au sein d'un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) de 24.000 habitants répartis sur plus de 1.200 km2, en effet, les communes le composant ont pour certaines d'énormes difficultés à boucler d'année en année leur budget. Des bonifications ont été octroyées aux communes nouvelles et Communautés d'agglomération au détriment des autres niveaux de collectivités. Cela mériterait à minima d'être révisé pour prendre en compte « la ruralité » qui est une véritable réalité. Il faudrait étudier finement les réalités territoriales afin de ne pas avoir des citoyens desservis par leur choix de vivre dans des communes attractives et vivantes de notre secteur. Il faudrait geler la décision de baisser encore une fois le niveau des dotations dans l'attente d'une vision claire des situations réelles. A ceci, nous pouvons rajouter l'inquiétude légitime face aux abattements de taxe d'habitation annoncés et à sa future suppression sans grande précision sur l'impact financier pour les collectivités.
Par ailleurs, il faut aussi soulever la problématique de la fin des contrats aidés dans certains secteurs d'activités, cela est préjudiciable de manière générale à la vitalité et la dynamique de nos territoires. La fin brutale de ces contrats pose un véritable problème aux associations et collectivités y ayant recours. Car, leur budget dans le contexte actuel ne leur permet aucune marge de manœuvre. Cela peut très rapidement conduire à dégrader le service rendu voire à faire encore une fois payer le contribuable. Cette décision peut s'avérer catastrophique dans des secteur comme le scolaire ou sanitaire et social. Il faudrait là aussi geler la décision pour examiner de manière plus précise la situation des communes et associations en milieu rural.
e conseil municipal de Bellac, éuni en séance ordinaire, le 9 septembre 2017, demande à 'Etat un moratoire sur la baisse de otations, un retrait du dispositif 'abattement et de suppression de a taxe d'habitation et un maintien es contrats aidés ». Dont acte !
par André Clavé